Annie Peynet Portrait
Je connais Biot depuis l’été 1946. Après la guerre, un ami journaliste de mon père nous propose de venir à Biot en vacances. Lors d’une visite chez un ancien directeur de presse d’avant-guerre, il lui propose un terrain avec une tour. Mon père tombe amoureux de Biot et il a acheté ce terrain sur les remparts en 1949 pour y faire construire une maison en 1950.
Je connais Biot depuis l’été 1946. Après la guerre, un ami journaliste de mon père nous propose de venir à Biot en vacances. Lors d’une visite chez un ancien directeur de presse d’avant-guerre, il lui propose un terrain avec une tour. Mon père tombe amoureux de Biot et il a acheté ce terrain sur les remparts en 1949 pour y faire construire une maison en 1950. Tous les ans à Pâques et tous les étés, nous venions à Biot dans notre maison. Mon père pour y travailler et nous nous allions à la plage à Juan les Pins en bus. Mon père faisait et offrait des faire-part de mariage et affiches pour les fêtes du village. Je me suis mariée en 1960 à Biot. Je m’y suis installée définitivement en 1960 et mes 2 enfants, nés à Paris, ont été scolarisés à Biot. Mes parents quittent définitivement Paris pour Biot. Mes parents, selon leurs souhaits, sont enterrés au cimetière de la Rine à Biot. Comme mon père, j’aime Biot. Tout le monde me connaît et pense que je suis là depuis toujours, en fait, je suis devenue biotoise à l’âge de 9 ans. Les liens ne sont pas les mêmes que dans les grandes villes. Tout le monde était « pote », il n’y avait pas d’argent, pas de politique et tout le monde était généreux. En 2008, en hommage à mon père, ses dessins ont été exposés dans les salles d’expositions à Biot pendant 4 mois, ce fut une très belle exposition. Aujourd’hui, toujours biotoise, toujours au chemin de Ronde, je m’investis dans des associations comme « le Don du sang » et « l’Amicale Biotoises des Traditions ».